Dos Mosquises

07/12/2011 21:41

Dos Mosquises est une petite île abritée par une barrière de corail. C’est l’endroit où les Amérindiens ont choisi de s’installer quand la région était encore inhabitée. Ils arrivèrent sur d’énormes canoës qui pouvaient transporter 50 personnes, et restèrent pour les poissons, les langoustes, et les tortues.

Aujourd’hui, Dos Mosquises est habitée seulement par trois personnes qui font de l’élevage de tortues. Elles vont chercher les œufs de tortues sur les sites de ponte, assistent à l’éclosion, gardent les tortues jusqu’à l’âge d’un an dans des bassins aménagés, puis leur rendent la liberté. 

 

Les couleurs de cette île sont tout aussi magnifiques que les précédentes. On y trouve toujours autant de pélicans dont on ne se lasse pas d’admirer les plongeons. Par contre, sur une île où l’on fait de l’élevage de tortues, nous sommes déçus de ne pas  en voir nager dans la mer. Effectivement, les habitants de l’île nous apprennent qu’il n’y en a pas ici, et  qu’il faudrait se rendre sur une autre île des Roques pour en voir. Malheureusement, nous n’avons plus beaucoup de temps, alors tant pis, on s’en passera pour cette fois.

 

 

Aujourd’hui c’est le jour du départ, nous quittons los Roques pour rejoindre d’autres îles vénézuéliennes, Los Aves. A peine venons-nous de remonter l’ancre que nous entendons un grand bruit à l’arrière du bateau. JF comprend très vite ce qui vient de se passer. L’amarre de l’annexe qui devait traîner dans l’eau vient de se prendre dans l’hélice de Céramaje. C’est la cata ! Non seulement on risque d’avoir endommagé le moteur, mais en plus, les poulies servant à remonter l’annexe sont cassées, le portique est abîmé, et nous ne pouvons plus nous servir de l’annexe...

Après avoir plongé pour démêler l’amarre,  JF démarre le moteur, qui heureusement se met à fonctionner. Pourtant, on ne peut pas encore crier victoire, c’est à l’usage que l’on se rendra compte si le joint du moteur a été endommagé ou non. Si c’est le cas, nous serons obligés de trouver un chantier et de sortir le bateau pour faire la réparation.

Mais qui donc a mis cette amarre dans l’eau ? Les enfants, fortement soupçonnés, nient avec beaucoup de force… Alors sont-ils vraiment coupables ?

Peu importe, de toute façon, trouver le coupable ne changera pas le verdict, nous sommes condamnés à  faire les Aves sans poser un pied à terre !

 

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