Fatu Hiva

02/06/2012 02:33

Notre arrivée sur Fatu Hiva est magique. Après 16 jours de mer, où nous n’avons vu que du ciel et de l’eau à longueur de journée, Céramaje pénètre dans un décor somptueux, au milieu d’un paysage majestueux et escarpé. Devant nous, se dressent des colonnes de roche rappelant le symbole de la virilité, ce qui explique sa première appellation « baie des Verges » remplacé progressivement par un nom plus conformiste « baie des Vierges ». La beauté du site, l’authenticité des lieux et la gentillesse des gens,  nous ravissent et nous ne sommes pas déçus d’avoir parcouru autant de milles pour pouvoir contempler ces paysages dont nous n’avons pas l’habitude. La montagne, les rivières et cascades, les gigantesques rochers sculptés par l’érosion, la végétation tropicale, tout ceci surplombant la mer, donne à cette île une dimension hors du temps. C’est vraiment un dépaysement total. 

Les gens nous donnent ou nous échangent volontiers les fruits de leur jardin contre quelques bières ou bouteilles d’alcool. Le vin et l’alcool sont très chers sur ces îles et lorsque certains habitants voient arriver des bateaux venant de l’autre côté du Pacifique, ils sont prêts à échanger tout un tas de choses pour avoir quelques bouteilles. Philippe, un Polynésien, nous apporte des fruits et nous fait découvrir les pamplemousses marquisiens : un délice que l’on ne trouve pas ailleurs!

Nous avons la chance d’être présents un week-end où un rassemblement religieux a lieu sur Fatu Hiva. Des gens venus des îles voisines se retrouvent, chantent et mangent ensemble. Nous assistons à de magnifiques chants polynésiens organisés la plupart du temps dans l’église.

Deux jours après notre arrivée à Fatu Hiva, nous retrouvons les Visiteur qui terminent  eux aussi leur traversée du Pacifique. Nous profitons de leur présence pour les emmener avec nous découvrir une jolie cascade.

Fatu Hiva fait partie des plus beaux mouillages que nous avons connus depuis le début de notre voyage et le découvrir après une longue traversée, ne fait qu’amplifier la beauté du site. Pourtant, pas un hôtel sur l’île, pas un restaurant, juste une petite épicerie… 

Les quelques touristes que nous croisons sont des gens comme nous, qui ont pris leur bateau pour venir jusqu’ici. Les Marquises étant l’archipel au monde situé le plus loin d’un continent, on ne peut pas dire qu’il y ait foule, et tant mieux. Adieu Fatu Hiva, garde ta simplicité et ton authenticité, et surtout ne change pas !

 

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