Kapa

10/09/2013 06:30

Nous séjournons à Kapa quelques jours pour profiter des jolis snorkellings et des grottes naturelles qui longent la mer. Nous partons en annexe à la recherche de ces cavités sculptées par la mer et nous découvrons effectivement de jolis sites où nous pouvons même plonger. Dans ces grottes sombres, nous apercevons de nombreuses chauves-souris perchées sur les parois rocheuses, qui de temps en temps prennent leur envol. Dans l’eau, des centaines d’éperlans nagent les uns à côté des autres.

Nous partons ensuite à la découverte d’une grotte sous-marine dans laquelle nous devons plonger en apnée pour y accéder. Nous passons sous un rocher à 2 mètres de fond et continuons sur 4 mètres en apnée. Pour Raphaël, c’est de justesse, il pointe son nez, tout essoufflé, en pensant qu’il n’allait pas y arriver ! Mais si, mais si, notre petit plongeur s’en sort bien ! Mieux que certains en tout cas, qui, selon les dire, auraient attendu plus de 20 ans pour avoir le courage d’y aller !

 

Nous partons découvrir le petit village de Falewitahi où nous croisons de jeunes garçons à la carrure déjà forte et large en train de jouer au rugby sur un terrain improvisé. Nous sentons bien que le rugby est le sport national des Tonga. Puis, une jeune femme nous interpelle de son jardin et nous demande ce que l’on vient faire ici. Très gentiment, elle nous donne des renseignements sur le village et nous souhaite la bienvenue. Les enfants que nous croisons, nous abordent en nous demandant des bonbons, comme s’ils avaient l’habitude d’en recevoir lorsque des touristes sont de passage. Nous comprenons vite que cette habitude est liée aux Américains, qui partout où ils passent, se sentent le besoin d’être généreux, de sortir leurs billets pour tout monnayer et de distribuer aux enfants des gâteries. Cela part d’un bon sentiment, certes, mais ils ne se rendent pas compte qu’ils tuent la spontanéité des gens, la générosité naturelle de ces populations qui ne demandent rien. Combien de gens nous ont donné des fruits et légumes de leur jardin, juste en guise de bienvenue ?

 

Le dimanche, nous retournons au village pour assister à la messe. Curieusement, au même moment, et à 150 mètres d’écart, il y a deux messes dans deux églises différentes. Nous ne comprenons pas très bien s’il s’agit d’églises catholiques, protestantes, ou mormones. Nous choisissons la plus grande en espérant que les gens soient plus nombreux à chanter. Et lorsque nous sommes enfin installés, nous entendons les chants de l’église d’à côté qui nous parviennent jusqu’aux oreilles. C’est de toute beauté. Pendant un moment, nous regrettons d’avoir choisi celle-là. Mais très vite, dans la nôtre aussi, les voix aigues des femmes mélangées à celles des hommes résonnent dans l’église. Il y a tellement de puissance, de force dans les voix, que je cherche où se trouvent le micro et les enceintes. Mais non, il n’y en a pas. Le son des voix est bel et bien naturel. C’est impressionnant !  Nous ne comprendrons rien de la messe, dite en langue locale, mais grâce aux magnifiques chants, nous ne verrons pas le temps passer.

 

  • Cliquez sur le lien pour voir les photos

photos.app.goo.gl/xncjgaP7vzLNwCdE9

Rechercher dans le site