la vie à Moorea

04/12/2012 02:46

Cela fait bientôt deux mois que nous sommes à la marina de Moorea. Notre vie n’est plus rythmée par la météo et la navigation mais par le calendrier scolaire polynésien. Les enfants ont classe 5 jours par semaine, du lundi au vendredi, avec deux demi-journées, le mercredi et  le vendredi. Ils commencent les cours à 7H15 et terminent à 14H40. Rien de plus naturel, pour eux, que d’aller à l’école en annexe, de jongler entre les coraux et de s’arrêter juste en face de la cour de récréation sur un petit banc de sable.

Il n’y a que les jours de pluie où ils sont bien contents de partir en voiture avec un voisin de ponton qui les emmène gentiment en même temps que son fils. En effet, en ce moment, mieux vaut ne pas trop trainer sous les pluies diluviennes de la saison cyclonique qui ne mettent pas plus de 10 secondes à vous tremper jusqu’aux os !

Les élèves popas (les blancs) représentent à peine 10% des enfants de l’école de Teavaro. Inutile de dire que c’est un bon moyen pour nos enfants de se mélanger avec la population locale. Un petit bémol malgré tout, c’est que le niveau scolaire n’est pas très élevé. Alors des devoirs supplémentaires sont nécessaires après l’école.

La vie à la marina est agréable. Après l’école, les enfants retrouvent des camarades de jeu et se baignent dans l’eau du port, font du kayak, jouent à la trottinette. Nous autres, parents, nous profitons du temps où les enfants sont à l’école pour faire un peu d’entretien sur le bateau. Pour Céramaje, c’est l’occasion de se faire un petit lifting à certains endroits et de continuer à faire jeune malgré le temps qui passe. En fin de journée, lorsque la chaleur étouffante de l’été austral disparait pour laisser place à une petite brise, nous nous retrouvons dehors sur le ponton et discutons avec d’autres voyageurs, de passage eux aussi à Moorea. Nous retrouvons les YES, rencontrés pour la première fois aux Marquises, qui ont décidé de se mettre à la marina pour effectuer quelques travaux sur leur bateau. Nos enfants et les leurs, à peu près du même âge, passent beaucoup de temps ensemble et cette convivialité sur les pontons (entre enfants ou adultes) nous montre à quel point il va être difficile de se réadapter à une vie plus traditionnelle.

Pendant les vacances scolaires, nous retournons à Tahiti et retrouvons les Nomad, un catamaran que nous n’avons pas revu depuis notre passage en Martinique il y a un an et demi. Les retrouvailles entre Raphaël et Titouan sont intenses. Tous deux ont changé, évolué, mûri, mais s’entendent toujours aussi bien. Ce sont devenus de vrais potes !

Les Rapa Nui, installés depuis plusieurs mois dans une marina de Tahiti, viennent aussi nous rendre visite à Moorea lors d’un week-end  de trois jours. Et comme d’habitude, c’est toujours un plaisir de se retrouver !  

Ah cette vie au plein air, cette richesse dans les échanges humains, les rencontres, cette simplicité dans notre vie quotidienne, nous fait prendre conscience tous les jours à quel point nous avons bien fait de partir pour connaitre un jour tout cela !

 

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