Lanzarote

09/10/2010 04:56

Après avoir passé quelques jours à Graciosa, nous partons déposer Michel à Lanzarote qui a son avion à prendre pour la France. Il reviendra dans un mois pour nous aider à traverser l'océan Atlantique.

Alors que JF est parti accompagner son père à l'arrêt de bus pour pouvoir aller à l'aéroport, je reste faire classe à  Raphaël sur Céramaje. Tout à coup, l’alarme de mouillage se met à sonner, j’entends effectivement  l’ancre racler à plusieurs reprises et le vent se mettre à souffler par rafales. Je cherche mon téléphone portable pour prévenir JF qu’il faut qu’il rentre immédiatement car le bateau menace de dériver. Mais dans la panique, mon  téléphone reste introuvable. Je tente alors de l’appeler avec le téléphone satellite mais impossible de le joindre, je tombe sur une boîte vocale espagnole à laquelle je ne comprends rien. Imaginant déjà Céramaje partir à toute vitesse sur les bateaux derrière nous puis sur les rochers, j’interpelle une Allemande sur son bateau en lui criant que j’ai un problème et que j’aimerais pouvoir téléphoner à  mon mari. Elle me répond dans un anglais incompréhensible. Finalement, son mari se déplace et vient me voir en annexe. Je lui explique que j’ai l’impression que mon ancre ne tient pas parce que l’alarme n'arrête pas de sonner. Mais celui-ci n’a pas l’air inquiet, il me rassure et me dit que le bateau n’a pas dérivé. Il repart me laissant qu’à demi  rassurée car l’alarme de mouillage se remet à sonner. Heureusement, JF arrive peu de temps après et m’explique qu’il a programmé son alarme de façon à ce que le bateau ait peu de marge de manœuvre. En effet avec le vent, Céramaje n’arrête pas de tourner, ce qui déclenche l’alarme rapidement. Décidément, que de choses à apprendre pour pouvoir me sentir en confiance !

Dans l’après-midi, nous retrouvons des Toulousains rencontrés à Graciosa, naviguant sur un petit monocoque de 9,50 mètres. A bord, ils ont une fille de 6 ans, Priscille, et eux aussi veulent traverser l’Atlantique dans un mois. C’est la première journée vraiment sympa depuis longtemps grâce à leur rencontre. Raphaël est content de trouver une camarade de jeu, Maude fait sa vie sans s’occuper de nous, bercée par les blablas de la discussion. Quant à JF et moi nous pouvons enfin parler entre adultes de façon décontractée, sans se soucier en permanence de ce qu’on va pouvoir faire faire aux enfants pour ne pas qu’ils deviennent pénibles autour de nous…

 

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