Quelle galère ce chantier !

10/11/2011 05:31

 

 

Journée galère aujourd’hui. Il y a des jours où on ferait mieux de rester couchés…

 

Cela fait plus de deux semaines que nous sommes au chantier alors qu’au départ il n’était question que de 5 à 7 jours. Cela fait pourtant une semaine que JF et Mike ont passé la première couche de peinture (la primaire) sur la coque de Céramaje. Mais voilà, pour pouvoir passer notre antifouling, il faut que l’on attende  une fenêtre météo favorable de 48 heures. C’est l’inconvénient du cooper coat, cela sèche lentement et il ne faut surtout pas de pluie. Malheureusement en ce moment sur Grenade, on n’est pas gâté, il pleut quasiment tous les jours…

 

Ce matin enfin, la météo nous annonce un temps sec pendant 2 jours. Alors on veut saisir à tout prix cette occasion avant que la pluie ne revienne. Manque de chance, Mike ne peut pas se libérer aujourd’hui, il travaille sur un autre bateau. Alors on cherche désespérément quelqu’un qui pourrait nous garder les enfants deux heures, le temps que JF et moi, passions les quatre couches de Cooper coat sur la première coque. Pour la deuxième, on calcule qu’on aura juste le temps de la faire pendant la sieste de Maude. Finalement jusqu’ici ça se goupille pas trop mal, puisqu’un couple de Français rencontré depuis peu, accepte gentiment de nous prendre les enfants. Mais le temps de tout organiser, d’emmener les enfants sur l’autre bateau et de préparer le chantier, il est déjà midi. Quand les enfants reviennent à l’heure de la sieste de Maude, nous n’avons pas encore terminé la première coque. Pourtant nous ne chômons pas, mais avec trois quarts d’heure par couche, on s’aperçoit qu’il nous faut une heure de plus que prévu par coque, soit six heures en tout. Il faut bien se rendre à l’évidence, avec Maude à gérer après sa sieste et la tombée de la nuit à 18 heures, nous n’y arriverons pas.

 

Tant pis, ce qui est pris est pris. Une coque de faite c’est toujours ça de gagné. Du coup, comme il nous reste du temps devant nous, JF et moi repartons dans d’autres activités et en oublions l’heure. Il est 17H45 lorsque je tire la sonnette d’alarme. Vite, il va bientôt faire nuit, et nous devons couvrir la coque  au cas où la météo se tromperait. Mais à peine notre installation commencée, que de gros nuages pointent leurs nez au-dessus de notre tête. Ce qui devait arriver, arriva, nous nous faisons surprendre par un grain sans avoir terminé de couvrir le bateau. Le résultat est catastrophique ! L’antifouling ruisselle de partout, il y a des traces de coulures sur les trois-quarts de la coque ! Comment allons-nous faire pour réparer tout ça ? JF recompte ses bidons de produit pour savoir combien nous en avons en trop pour pouvoir passer une autre couche. Et là, c’est la cerise sur le gâteau, JF s’est trompé dans ses calculs, nous n’avons même pas assez de cooper coat pour faire la deuxième coque ! Cela ne serait pas grave si nous n’étions pas à Grenade, mais ici il ne se vend pas de cooper coat ! Nous n’osons même pas imaginer le délai que nous allons devoir attendre sur le chantier pour recevoir par bateau du Cooper Coat. Trois semaines, un mois ?

 

Non, pas un mois à attendre sur ce chantier, dans la poussière, la boue, les moustiques, la chaleur, et sans eau à bord ?  Merci les prévisions météorologiques !

 

Nous en serons plus demain sur la conduite à tenir pour la suite. En espérant que les nouvelles ne soient pas pires qu’aujourd’hui…   

 

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