Neiafu

08/09/2013 06:18

Les Tonga se trouvent tout près de la ligne de changement de date, et lorsque nous arrivons sur la première île, nous nous retrouvons un jour plus tard. En clair, nous sommes maintenant en avance de 11h par rapport à la France alors que jusqu’à présent nous étions en retard. Les Tongiens disent qu’ils sont les premiers à voir le jour se lever.

 

L’archipel des Tonga regroupe entre 150 et 200 îles. Celles-ci sont réparties en trois groupes principaux : les îles Vava’u, les îles Haabai, et l’île de Tongatabu où se trouve la capitale.

C’est dans les Vava’u que nous comptons passer le plus de temps, car en bateau, ce sont les îles les plus accessibles. Les Vava’u sont des îles d’origine volcanique, avec des collines de 150 à 300 m, une côte très découpée et de nombreuses péninsules prolongées d’îlots.

 

Nous nous arrêtons en premier à Neiafu, la ville principale des Vava’u, pour régler tout l’administratif de notre entrée dans le territoire Tongien. Nous en profitons pour refaire le plein de frais en allant au marché, assez bien achalandé le samedi, et pour visiter la petite ville avec ses jolies églises et petits commerçants. Les magasins sont peu nombreux, et les quelques restaurants ne sont pas très animés, excepté les établissements à touristes qui vont bon train pendant la haute saison. 

Comme tous les Polynésiens, les Tongiens sont des gens de bonne humeur, particulièrement sociables. Il parait qu’ils ont fait un tel accueil au capitaine Cook en 1777, que ce dernier a appelé leur archipel les « îles des Amis ».

 

Dans les rues, à la sortie de l’école,  nous croisons les enfants dans leur uniforme. Les garçons portent une sorte de jupe longue changeant de couleur selon les âges, tandis que les filles ont une tenue plus traditionnelle avec une jupe plissée arrivant au-dessous des genoux. Les femmes que nous voyons sont toutes vêtues avec des habits recouvrant les épaules et des tenues arrivant au-dessous des genoux. Pour ne pas faire de fausse note, je m’efforce de couvrir mes épaules d’un paréo et de me mettre en pantalon. Je comprends alors l’inconfort que ces femmes doivent ressentir au moment des fortes chaleurs et je suis contente d’être de passage en hiver, lorsque les températures ne sont pas encore trop élevées… Ici aussi, le dimanche est un jour sacré, où personne ne travaille et où les gens se retrouvent  à l’église. L’office peut durer plus de 5 heures, entrecoupée par des pauses où les hommes se rassemblent autour du kava, la boisson locale. Les femmes, elles, discutent entre-elles, endimanchées dans une tenue sélecte et portant autour de la taille des nattes en pandanus qu’elles confectionnent elles-mêmes.

 

Comme à chaque escale dans des lieux civilisés, nous passons un peu de temps au café du coin, à faire de l’internet. Autour d’un verre, nous retrouvons quelques gens de bateaux, notamment l’équipage d’Eglantine et  de Jimini Cricket, qui comme nous, pianotent sur leur ordinateur. C’est l’occasion aussi de parler de nos expériences de navigation et d’échanger des infos sur les bons plans, sur ce qu’il y a à faire dans le coin, sur l’endroit où nous pouvons trouver certains produits…

Pendant ce temps, les enfants se retrouvent et jouent dans les alentours, sans se soucier de toutes ces préoccupations.

 

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