Niue

05/09/2013 05:48

Niue est une île très différente des îles de Polynésie française. Il n’y a pas de plage et de sable blanc mais de grandes falaises. Elle est formée de deux terrasses rocheuses dont la plus basse se situe à 28 m au-dessus du niveau de la mer et la plus haute à 69 m. Son relief, très escarpé, nous dévoile de nombreuses grottes et piscines naturelles. Un seul mouillage est possible sur l’île, et encore, par vent d’ouest, la baie très ouverte, oblige les bateaux à quitter les lieux et continuer leur route. Le débarquement en annexe est réalisable grâce à l’installation d’une grue qui remonte les petites embarcations sur le quai.

 

Niue est un état indépendant de 1600 habitants seulement. Anciennement rattachée à la Nouvelle Zélande, l’île a gardé des traditions néo-zélandaises, avec les pelouses bien entretenues, des poubelles fréquentes avec le tri sélectif, des douches publiques à chaque point d’eau… Niue est une île bien préservée, accueillante, tournée vers le tourisme.

Les habitants de l’île, dispersés dans 14 villages colorés et bien entretenus, parlent deux langues : la langue locale et l’Anglais. Comme la plupart des Polynésiens, ce sont des gens respectueux, accueillants et hospitaliers envers les touristes qui participent au développement économique de leur île. Plus de 80% des vacanciers sont des Néo-Zélandais qui viennent ici chercher un peu d’authenticité, de calme et de belles plongées.

 

A Niue, le dimanche est un jour de repos et de respect où personne ne doit travailler. Certains habitants vont à l’église le matin et y retournent même l’après-midi. Beaucoup de gens jouent au golf, se promènent ou se baignent le dimanche, mais certaines activités telles que la pêche ou le bateau ne sont pas autorisées. Ici, le dimanche est sacré et on se doit de le respecter.

 

Dans le petit supermarché du centre ville, on ne trouve que l’essentiel. Cela nous rappelle certains commerces des Marquises ou des Tuamotu où les produits frais sont quasi-inexistants. Le minuscule rayon de laitage n’est constitué que de produits de longue conservation provenant de Nouvelle Zélande, et les quelques barquettes de viande se trouvent uniquement dans les congélateurs. Concernant les légumes, là-aussi le petit marché local n’offre que peu de choix. Comme les habitants cultivent leur propre jardin, ils n’ont pas une grande nécessité à aller acheter les produits du marché. Mais pour nous qui n’avons pas réapprovisionné le bateau en frais depuis 15 jours, quelques fruits et légumes auraient pourtant été les bienvenus....

 

Nous profitons de ces quelques jours à Niue pour visiter l’île et faire le tour en voiture pour découvrir les nombreuses grottes et piscines naturelles. Nous nous promenons le long de la mer et pénétrons dans des grottes remplies de stalactites et de stalagmites, nous nageons au pied des falaises dans une eau turquoise et limpide. Les enfants jouent dans l’eau, sautent des rochers et nagent sous des parois rocheuses. Ce décor est un véritable dépaysement !

Nous passons également un peu de temps au Yacht-club de Niue pour faire de l’internet et rencontrer d’autres gens de bateaux,  notamment EGLANTINE, le bateau français, et des Américains, qui comme nous, font escale à Niue. C’est aussi ici que nous apprenons que nous sommes le 89e voilier de l’année à faire escale sur l’île !

Le couple tenant le yacht-club est d’une grande gentillesse et nous conduit même en voiture faire nos démarches administratives. Les deux nous mettent en garde face aux douaniers, qui parait-il, nous ont cherchés toute la journée. Ils nous expliquent qu’il est interdit de quitter son navire tant qu’on n’a pas signalé sa présence aux douaniers par VHF. Notre ignorance nous coûtera 100 $ d’amende auprès des douaniers, qui malgré leur bonne réputation, n’hésiteront pas à nous verbaliser pour avoir mis un pied à terre avant de les avoir contactés…

 

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