Nos dernières semaines à Moorea

03/06/2013 09:22

Même si notre vie n’est pas très animée depuis que nous sommes à la marina de Moorea, nous nous sentons bien. L’ambiance qui s’est installée sur les pontons est conviviale et nous passons d’agréables moments avec nos voisins de bateaux. Les enfants ont une grande liberté de mouvement en pouvant jouer sur les pontons et les chemins, en grimpant dans les arbres, en pêchant les crabes ou en se réfugiant dans la maison de Coco, le gardien de la marina, chez lequel il y a des chatons avec qui jouer et une télé avec plein de dessins-animés. Raphaël et Maude ne sont jamais seuls. Entre les enfants de bateaux ou les petits Polynésiens des alentours, la marina est toujours pleine de bambins. Raphaël passe beaucoup de temps avec Itoa, Ivatoa ou Vaia, des petits Polynésiens, avec lesquels il joue souvent aux billes.

 

Pour le week-end de Pentecôte, Adrien, un pilote d’hélicoptère que nous avons déjà rencontré lors de soirées, vient avec son équipe animer la marina en proposant des tours d’hélicoptère au-dessus de Moorea. Nous nous laissons tenter par l’aventure et découvrons d’en haut les magnifiques couleurs du lagon qui entoure Moorea. Le spectacle vaut le coup et il nous fait découvrir un paysage vu du ciel dont nous n’avons pas l’habitude de voir.  

 

Pendant les vacances du mois de mai, Raphaël participe à un stage de voile, où il apprend à diriger un optimist puis un hobie cat. Il est enthousiasmé par l’expérience et espère pouvoir en refaire bientôt. Pendant ce temps, JF et moi-même allons découvrir un jardin de corail, installé sous l’hôtel du Sofitel à Moorea.  Mathieu, qui participe activement à la réalisation de ce projet nous explique comment il cultive différentes espèces de coraux pour entretenir le site du Sofitel. De cette façon, la faune aquatique se multiplie et les clients de l’hôtel sont ravis de pouvoir faire un joli snorkelling au pied de leurs bungalows. Les pousses de coraux, récupérées sur du corail en mauvais état, sont fixées sur des chevilles, elles-mêmes posées sur du grillage. Au bout de quelques mois, quand le corail devient suffisamment grand et costaud pour continuer à se développer dans son milieu naturel, il est déplacé à quelques mètres de là, puis fixé sur du béton ou de la roche où il va continuer à grandir.

 

Nous sommes déjà au début du mois de juin et nous avons l’intention de nous remettre à naviguer pour découvrir les autres îles polynésiennes et continuer notre voyage. Céramaje est prêt, avec ses nouveaux haubans et son nouvel étai, et ne demande qu’à reprendre le large. Pour les enfants, comme pour nous, Moorea aura été une escale agréable, marquée par de belles rencontres et une douceur de vivre très appréciée. Nous faisons nos adieux à toutes nos connaissances, des personnes que nous ne reverrons très certainement jamais et d’autres que nous aurons probablement la chance de recroiser sur un mouillage, quelque part dans le Pacifique…

 Au revoir Moorea ! L’appel du large nous attend…

 

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