Tahiti

30/08/2012 10:54

Sitôt arrivés à Tahiti, nous courons au Carrefour de Taina et nous nous jetons sur quelques produits français, comme le saucisson, le jambon de pays, les yaourts, le fromage, le pain, le chocolat, les fruits et les légumes. Ah ! Notre première salade, nous la savourons !!! Il faut dire qu’après notre passage dans les Tuamotu, nous sommes en manque de verdure et c’est un réel plaisir de retrouver de bons fruits et légumes locaux ou provenant de Nouvelle Zélande. Curieusement, nous ne trouvons pas les prix excessifs comme on l’avait entendu dire, ils sont plus chers qu’en Métropole, certes, mais n’ont rien à voir avec les prix pratiqués aux Marquises. C’est surtout sur le vin et les alcools que l’on perçoit une différence notoire. Les tarifs sont  deux à trois fois plus élevés qu’en métropole !

Mais globalement, la vie reste chère à Tahiti. Le logement, le prêt à porter, les sorties, la nourriture, les produits européens, tout est plus élevé que chez nous et il faut avoir le porte-monnaie bien rempli pour pouvoir en profiter.

 

Malgré tout, nous passons du bon temps à Papeete. Nous retrouvons les Rapa Nui, dont les enfants sont scolarisés pour l’année, et nous apprécions d’être quelque temps à leur côté à la petite marina du centre ville. Les enfants se retrouvent à la sortie de l’école, jouent ensemble sur les bateaux, vont faire de la trottinette, partent seuls au square. Pour eux, c’est l’indépendance et la liberté ! Que demander de plus ? 

Pour nous, c’est aussi très pratique pour faire nos affaires car nous sommes à deux pas du centre ville. Régulièrement, nous allons manger aux roulottes de la place Vaiete, cet endroit convivial qui s’éveille à la tombée de la nuit.  Les petites roulottes ouvrent leur devanture, disposent leur terrasse et allument leur brasero. Les fumées odorantes parfument la place et l’on peut aussi bien déguster des chao men, des brochettes de poissons, du veau grillé à la broche, que des pizzas ou des crêpes. L’ambiance y est très sympathique et l’endroit  reste un lieu typique de Papeete à ne pas manquer.

 

Le marché municipal constitue aussi le cœur vivant d’un Papeete authentique. Plus de 300 exposants viennent chaque matin, dès 4 ou 5 heures, proposer leur production maraîchère et leur pêche. On y trouve une grande variété de  produits : des pyramides de fruits et légumes, de la viande, du poisson, un grand choix de fleurs et de vanneries, et enfin de l’artisanat local. 

 

Si Papeete reste une grande ville (130 000 habitants avec son agglomération), avec tous les avantages et les inconvénients de la vie citadine, elle a le mérite d’être dans un environnement agréable, en bord de mer, tout proche de jolies petites îles. Les Papeetiens sont des gens adorables, prêts à se mettre en quatre pour nous aider, nous donner des renseignements. Même si ce n’est plus la mentalité d’il y a une vingtaine d’années, comme s’en plaignent  les plus anciens, les Tahitiens restent des gens généreux, serviables, et nous avons beaucoup de plaisir à les côtoyer.

 

Non loin de Papeete, nous partons faire une randonnée dans la vallée de Fautaua avec les Visiteurs, Rapa Nui et Perséides. Au bout de deux heures de marche, nous atteignons le pied de la cascade Loti où nous nous arrêtons pique-niquer. Cette balade dans la montagne, à deux pas de la capitale, nous immerge rapidement dans une nature verdoyante et luxuriante. C’est un joli dépaysement.

 

Pour l’anniversaire de Raphaël et Maude, les Rapa Nui et les Singa viennent passer l’après-midi avec nous autour d’une chasse aux trésors organisée sur notre bateau et dans la marina. Les enfants s’en donnent à cœur joie, déambulant à toute allure sur les pontons et passerelles de la marina, pour  trouver les premiers le trésor. L’ambiance est plaisante et petits et grands profitent pleinement de l’après-midi. A la fin de la journée, nous disons au revoir aux Singa qui partent bientôt pour les îles sous le Vent puis la Nouvelle Calédonie et l’Australie.  Nous savons que c’est probablement la dernière fois que nous nous voyons, du moins en bateau, car nous avons pris la décision de retarder notre départ  pour la Nouvelle Calédonie et de ne partir qu’après la saison cyclonique, soit  en avril 2013. Singa fait partie des premiers bateaux que nous avons rencontrés durant notre voyage, et cela nous touche de les voir partir.

 

Parmi les gens que nous venons de quitter, il faut citer aussi Kathleen et Léa (de Perséides) qui viennent de rentrer au Québec. Sur Perséides, il n'y a plus que Daniel qui a l'intention d'aller en Nouvelle Calédonie avec deux équipiers et de vendre le bateau là-bas. Raphaël est déçu de ne plus voir Léa. Depuis qu'il est sur Céramaje, c'est la camarade de jeu, avec qui il a probablement passé le plus de temps à s'amuser.


Papeete

 

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