Santa Marta et sa région

08/01/2012 00:01

Au bout de six jours passés à Cartagena, sur un mouillage rouleur et très inconfortable, nous décidons de laisser le bateau trois jours et de partir en bus à Santa Marta. Nous partons avec les navigateurs de Perséides et Visiteur. Le trajet dure 4 heures 30. Le long de la route, nous apercevons des bidonvilles sur des kilomètres. Les gens habitent des cabanes en bois sur des terrains poussiéreux. Au bord de la route, certains vendent du poisson, d’autres de la restauration rapide. Quel contraste avec les beaux quartiers de la vieille ville de Cartagena ! A Santa Marta, nous logeons dans un petit hôtel sans prétention mais confortable. Les enfants sont ravis de sortir du bateau et de dormir dans de vrais lits. Entre les étages c’est la fête ! Raphaël, Maude et Léa, déambulent dans les couloirs, s’invitent dans les chambres et se retrouvent à prendre le petit déjeuner ensemble. Après s’être promenés dans la ville de Santa Marta le premier jour, nous prenons un guide le lendemain qui nous emmène à Minca, à 20 km de là. Nous montons à dix dans une voiture de 30 ans d’âge, et arpentons les routes sinueuses et cahoteuses à vive allure ! Inutile de préciser que le trajet est folklo ! Ceux qui sont dans le coffre respirent les gaz d’échappement et ne bénéficient d’aucune suspension… Résultat, Léa finit par être malade et doit sortir en catastrophe… Le village de Minca se situe à 600 mètres au-dessus du niveau de la mer et bénéficie d’une végétation luxuriante. A 15 minutes de marche de là, nous tombons sur des formations rocheuses où l’on peut se baigner dans des piscines naturelles formées par la rivière. Puis, nous poursuivons notre chemin le long de la rivière pour atteindre des chutes d’eau. Nous devons souvent franchir des passages accidentés, traverser la rivière en ayant de l’eau jusqu’à la taille, faire attention où l’on pose nos pieds. Bref, ce parcours ravit les enfants qui ont l’impression de vivre la pleine aventure ! Nous déjeunons dans une petite maison du village avant de repartir en forêt avec un guide qui nous fait découvrir la faune et la flore de la région. Nous visitons même sa maison installée dans la forêt et construite entièrement en bambou. Cette balade dans la forêt, nous fait beaucoup de bien, nous, qui avons si peu l’habitude d’être dans la verdure et la fraîcheur… Le lendemain, nous partons en taxi à Taganga, un village de pêcheurs situé à 5 km de Santa Marta. Lorsque nous arrivons, nous sommes déçus de ne pas trouver un village typique mais de voir un site envahi par les touristes colombiens. En effet, nous sommes en pleine période de congés car les mois de janvier et février sont les mois des grandes vacances colombiennes. Peut-être devenons-nous difficiles en ce qui concerne les paysages de plages ? Probablement. A force de vivre sur l’eau et de sillonner les plages, nous sommes à la recherche de sites extraordinaires, loin de la foule… Alors, vivement Les San Blas ! Il paraît que là-bas, il y a des îles où l’on se retrouve seul au monde…

 

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