Tahiti

15/04/2013 08:08

Ce sont les vacances de Pâques et la saison des pluies est terminée. Nous en profitons pour partir quelque temps sur Tahiti. Nous louons une voiture et sillonnons l’île par la voie terrestre. Les Black Pearl nous rejoignent et passent une journée en notre compagnie. Nous longeons la côte rocheuse ventée où déferle la houle du large, et où se retrouvent les surfeurs passionnés de glisse. Nous nous arrêtons au trou du souffleur, cet endroit où la mer s’engouffre dans un lavatube pour ressortir le long de la falaise dans un grondement assourdissant.  Puis, nous nous rendons aux trois cascades pour savourer la fraicheur des torrents. Les enfants jouent un bon moment dans la rivière à se construire des barrages, à faire des courses dans le courant avec des morceaux de bois.

 

Le lendemain, nous partons sur la presqu’île de Tahiti, ce petit coin du monde loin de la ville, de la foule et des touristes. On raconte que les Tahitiens vivent ici au rythme du Tahiti rural d’autrefois. On trouve des pâturages avec des troupeaux de vaches dans des paysages verdoyants dignes de nos campagnes françaises.  On assiste sur les plages à une ambiance familiale où chaque génération trouve sa place. Les enfants s’amusent dans l’eau, gardés par les grands-mères, pendant que les hommes, quelques mètres plus loin, jouent à la pétanque. Les jeunes font du surf ou du body surf, tandis que les parents viennent rejoindre tout ce petit monde en fin de journée. Ici, les popa (les blancs) sont rares et les touristes aussi.

 

Les autres  jours, nous restons au mouillage de Taina et retrouvons des amis de bateaux avec lesquels nous passons du bon temps. A force de voir les Polynésiens ramer sur leur paddle ou leur va’a,  j’essaie de persuader  JF de faire l’acquisition d’un paddle gonflable. Les arguments ? Donner à Raphaël la possibilité d’être autonome et de pouvoir se déplacer tout seul sur les mouillages, lui offrir un terrain de jeu dans l’eau qu’il peut partager avec sa sœur ou ses copains, me donner l’opportunité de pratiquer un sport aquatique (autre que la nage) en ramant régulièrement dans les lagons. Pour le dernier argument, inutile de préciser que JF ne croit pas une seconde à ma  bonne volonté… Mais bon, après un essai concluant, celui-ci finit par se laisser convaincre et nous repartons à Moorea avec un paddle gonflable !

 

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