Une mauvaise surprise !

18/07/2012 20:35

Maintenant que nous avons récupéré les membranes de notre dessalinisateur, plus rien ne nous retient aux Marquises. A la première météo favorable, nous partirons pour trois jours de mer en direction des Tuamotu.

 

Avant la navigation, JF monte en haut du mât pour vérifier l’enrouleur du génois qui est de plus en plus dur à manœuvrer. Et là, c’est la mauvaise surprise. Il découvre à bâbord un hauban défectueux. Sur les 19 torons, 5 sont cassés. Pour les non-initiés, le hauban sert à tenir le mât. Si un de nos haubans venait à se rompre, nous perdrions notre mât… Inutile de préciser que ce serait une très grosse avarie, c’est la raison pour laquelle nous ne pouvons pas prendre le risque de continuer à naviguer ainsi.

Durant les jours qui suivent, nous cherchons des solutions.

Faire venir un hauban de Tahiti, serait long mais surtout nous obligerait d’être capables de le monter seuls. La tâche n’est pas forcément très compliquée, mais il faut être un minimum outillé pour dévisser les ridoirs qui s’oxydent avec le temps. JF, aidé de Nico (de Rapa Nui) se met à l’épreuve, sans succès…

Reste l’idée de renforcer le hauban défectueux par une drisse en dyneema et rajouter une bastaque pour pouvoir continuer à naviguer jusqu’à Tahiti, lieu dans lequel on pourrait faire la réparation avec des professionnels. Après s’être renseignés auprès de quelques bateaux, cette solution nous parait la plus appropriée. JF rentre alors en contact avec Erik Lerouge, l’architecte du bateau, qui nous donne de précieux conseils.

 

Nous savons bien, par expérience, qu’un problème n’arrive jamais seul. Il suffit qu’il y en ait un qui pointe son nez, pour qu’un autre apparaisse peu de temps après. Après notre infiltration d’eau dans les crashbox, c’est le dessalinisateur, et après le dessalinisateur, c’est un hauban. Et après notre hauban ? Mieux vaut ne pas savoir…

 

Désormais, nous attendons une météo favorable pour nous, c'est-à-dire peu de houle, du vent pas trop fort, mais pas trop faible non plus, de façon à ce que le bateau ne souffre pas des à-coups éventuels sur les haubans. Tous nos bateaux copains sont déjà partis pour les Tuamotu, nous essaierons de naviguer pas trop loin de Singa, un catamaran rencontré aux Canaries, que nous venons de retrouver à Nuku Hiva.

 

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