Bonaire

 

 

Carnet de voyage

20/12/2011 03:55

Bonaire

Bonaire fait partie des Antilles néerlandaises avec ses sœurs Curaçao et Aruba. On les appelle toutes les trois les îles ABC. Bonaire est une charmante petite île avec de nombreuses constructions colorées et aux toits rouges. Elle est réputée pour ses sites de plongée, car l’eau y est particulièrement claire. Beaucoup d’Hollandais viennent passer leurs vacances ici pour découvrir les fonds marins. Comme l’île est protégée, les bateaux ne peuvent pas mouiller sur ancre, ils sont obligés de s’amarrer à des bouées payantes pour préserver les récifs coralliens.

 

Nous n’avons pas besoin d’aller bien loin pour voir de jolis fonds. Sous notre bateau, nous voyons toutes sortes de poissons nager dans les coraux, tels que des Sergents Majors, des Perroquets, des Balistes… L’eau y est tellement claire que l’on se croirait dans un aquarium géant !

Dans les supermarchés, nous retrouvons beaucoup de produits européens et nous en profitons pour faire le plein de choses que nous ne retrouverons plus.

Comme ce sont les vacances scolaires, les enfants de Xavier et un de leur copain viennent d’arriver sur Bonaire. Pour l’occasion, nous louons un minibus et partons tous visiter l’île, notamment le parc naturel et les quelques plages de Bonaire.

 

Les paysages n’ont plus rien à voir avec les Petites Antilles. Les forêts de cocotiers ont laissé place aux cactus. Les lacs, entourés par des montagnes à la roche rouge, sont peuplés de flamants roses. Dans le parc naturel, nous croisons toutes sortes d’animaux comme des lézards multicolores, des iguanes, des perroquets, des flamants roses, des ânes. Les plages, peu nombreuses sur l’île, sont réputées pour être de bons sites de windsurf.  L’eau est particulièrement limpide, et les amoureux de la plongée et du snorkelling peuvent passer de bons moments à découvrir cette faune aquatique encore préservée.     

 

Il est cependant dommage que les Rangers soient aussi stricts dans la découverte de l’île. Dans la même journée, ils interviendront trois fois pour nous demander de ralentir notre annexe lorsque nous nous promenons dans le lagon, de ne pas nous approcher trop près des flamants roses et de ne pas mettre d’ancre à notre annexe. D’ailleurs, ils en viennent même à confisquer l’ancre de Xavier, énervés de voir que c’est la troisième fois qu’ils nous prennent en flagrant délit… Nous sommes lassés de cette police continuelle où nous apprenons même qu’il ne faut pas nourrir les poissons en jetant nos restes à la mer… Alors assez vite, nous décidons de quitter Bonaire. Cela tombe bien, Ina i tak doit repartir aux Aves faire découvrir les îles sauvages du Venezuela à leurs jeunes vacanciers, et nous, nous devons aller à Curaçao faire la réparation de notre portique.

Nous passons notre dernière soirée sur Ina i tak autour d’un barbecue et d’un bon punch que nous a préparés Mitch. Nos chemins s’arrêtent donc là pour quelque temps. Peut-être que nous nous retrouverons à Curaçao dans une dizaine de jours si nous y sommes encore, ou plus loin, à Cartagena ou aux San Blas.

 

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