Carnet de voyage

26/09/2013 13:35

Les Fidji

27/09/2013 12:43

Navigation pour les Fidji

Notre navigation pour les Fidji se passe bien. Même si nous avons peu de vent au début et devons même faire du moteur, nous rattrapons le temps perdu les dernières 24 heures où nous avons du bon vent (25-30 nœuds). La houle croisée sur la première partie du voyage rend le début de la navigation  pénible  où encore une fois nous nous faisons balloter par ces petites vagues courtes qui ne vont pas toutes dans la même direction. Mais progressivement, avec la montée du vent, la houle se forme davantage et la navigation devient de plus en plus confortable. Céramaje file entre 10 et 12 nœuds, ce qui nous fait arriver à Savusavu 63 heures plus tard.

 

 

29/09/2013 13:08

Savusavu

L’archipel des Fidji réunit 365 îles, dont deux grandes, Viti Levu et Vanua Levu. C’est sur la deuxième et tout particulièrement dans la petite ville de Savusavu que nous choisissons d’arriver.

 

Beaucoup de navigateurs viennent ici pour pouvoir laisser leur bateau sereinement sur des corps-morts et aller visiter en voiture le nord des Fidji. Nous nous arrêtons à la petite marina de Waitui où nous mouillons sur des corps-morts. La marina, tenue par des Mélanésiens, est très rustique.  Avec ses pontons défoncés, ses mûrs délabrés, elle n’est guère attrayante. Et pourtant, l’endroit y est sympathique. Les gens qui y travaillent sont accueillants, souriants et serviables. Ils nous saluent chaque jour d’un grand « Bula ! »

 

Nous sommes enthousiasmés par cette arrivée aux Fidji qui nous plonge dans un univers bien différent de celui dans lequel nous avons été précédemment dans le Pacifique. La vie y est bon marché avec des petits restaurants un peu partout où l’on peut bien manger pour 5 €. La population indienne, les boutiques et restaurants indiens nous appportent au cœur du Pacifique une ambiance venue d’ailleurs. En effet, presque la moitié des habitants fidjiens sont d’origine indienne. Ces derniers (musulmans et hindous) ont été déportés par les Anglais au cours du XIXe siècle comme main d'œuvre dans les champs de canne à sucre. Ils ont longtemps été victimes de discrimination. Il semble que, depuis quelque temps, la roue ait tourné pour les Indo-Fidjiens qui en imposent de plus en plus au peuple d'origine sur le plan culturel, religieux, politique et militaire.  

 

D’un point de vue esthétique, la petite ville de Savusavu n’a rien d’extraordinaire. Mais  ses habitants, ses magasins, ses restaurants, son ambiance générale, en font une escale agréable, où l’on a envie de passer un peu de temps. Nous profitons des bus et taxis bon marché pour aller visiter les alentours, nous goûtons à la cuisine indienne, fidjienne, chinoise, nous buvons le kava, cette boisson locale réservée aux hommes, fabriquée à base de racine qui aurait des propriétés calmantes et anesthésiantes. En ce qui nous concerne, nous ne remarquons aucun effet sur nous, mais faudrait-il en boire à longueur de journée pour se sentir sur un petit nuage, comme certains ont l’air de le faire dès le matin ?…

 

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01/10/2013 12:31

Labasa

Nous prenons le bus pour nous rendre à Labasa, la ville principale de l’île de Vanua Levu. Le trajet dure 2h30 pour faire environ 80 km. A l’intérieur du véhicule, nous sommes au milieu des gens qui vont travailler et des écoliers qui se rendent à l’école, tous vêtus de leur uniforme. La campagne est belle, avec sa nature verdoyante et luxuriante, ses petits villages colorés construits avec des maisons en pilotis, ses troupeaux de vaches en train de brouter les prés verts. Le contraste est frappant lorsque nous arrivons dans la ville poussiéreuse de Labasa. La rue principale, animée par les nombreux magasins et restaurants, nous transporte dans un monde citadin où la culture indienne est prédominante. Nourriture indienne, boutiques indiennes, population à majorité indienne, tout est là pour nous rappeler l’Inde. Ce folklore, dans cette partie du Pacifique, est étonnant, et nous avons vraiment le sentiment de nous retrouver dans une Inde en miniature.

 

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02/10/2013 12:42

Vuadomo

Nous prenons un taxi pour nous rendre à Vuadomo, un village situé à quelques kilomètres de Savusavu. Le chef du village n’est pas là et c’est son fils qui nous accueille en nous invitant à faire le sevusevu, une cérémonie de bienvenue. Il faut savoir que lorsqu’on vient pour la première fois dans un village fidjien, on doit apporter un cadeau au chef du village qui nous accueille sur ses terres. Ce dernier, pour nous remercier, prononce un discours, et l’on doit, en signe d’acceptation, claquer deux fois des mains. Nous apportons comme cadeau du kava, la fameuse boisson aux effets relaxants, que les hommes fidjiens aiment tant boire lorsqu’ils se retrouvent. Après la petite cérémonie qui ne dure que quelques minutes, le fils du chef du village nous conduit à une jolie cascade dans laquelle les enfants vont se baigner. Cet homme nous parle longuement de son village, des coutumes, des cultures, puis nous emmène visiter son village, avec l’église et le lieu de pêche. Cette matinée, au milieu de la nature fidjienne, entourés de villageois paisibles, nous dévoile une douceur de vivre dans les campagnes, une sérénité dans les échanges humains que l’on apprécie beaucoup.

 

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07/10/2013 12:34

Namena

Namena est une réserve naturelle réputée pour ses magnifiques plongées avec de l’eau cristalline, de gros poissons et de très beaux coraux. C’est aussi un joli site pour le snorkelling où nous voyons une grande diversité de coraux notamment des coraux mous.

L’île est habitée de Fous à pattes rouges qui nichent un peu partout dans les arbres. Nous les contemplons un long moment en train de voler au-dessus de la mer et de retourner dans leur nid sans rater leur cible. Les jeunes, qui ne savent pas encore voler attendent patiemment sur leur branche et observent ceux qui planent aisément au-dessus de la mer. Un jour viendra où ce sera leur tour.

 

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10/10/2013 12:29

Makogai

Lorsque nous arrivons à Makogai, nous faisons le sevusevu, cette cérémonie de bienvenue à laquelle les Fidjiens tiennent tant. Nous offrons du kava au chef du village qui nous remercie en nous faisant la visite d’une partie de son île.

 

Il nous apprend qu’une léproserie était installée à Makogai de 1911 à 1969 et qu’elle était tenue par des missionnaires, dont deux Sœurs françaises. De vieux bâtiments abandonnés témoignent de cette époque et un vaste cimetière nous dévoile la cruauté de la maladie avant les années 1950. Sur les 4000 malades qui sont passés à Makogai, plus de 1200 y sont décédés. A partir des années 1949, avec l’arrivée d’un nouveau médicament, beaucoup de patients ont pu être guéri et la léproserie a fini par fermer en 1969.

 

Aujourd’hui, la végétation a repris le dessus et les quelques bâtiments qui restent se noient dans la verdure. L’île est occupée par une quarantaine de personnes, dont certaines travaillent pour le ministère de la pêche fidjien à la protection des tortues et à l’élevage de bénitiers géants. Les plus gros mollusques que nous voyons à Makogai atteignent 1,50m.

 

Pour financer un petit voyage scolaire, le couple d’instituteurs de l’île profite du passage des quelques voiliers pour organiser un spectacle. A la tombée de la nuit, les enfants, se présentent devant nous en tenue traditionnelle et nous offrent à chacun un collier de fleurs. Accompagnés par le chant des adultes et les quelques instruments de musique, ils se mettent à danser devant les 15 spectateurs que nous sommes. Pendant les pauses, on nous offre du kava que l’on doit boire cul sec, selon la coutume… Nous sommes attendris par ces enfants qui dansent devant nous avec le sourire aux lèvres et nous passons une agréable soirée en leur compagnie. Le directeur, très avenant, vient discuter avec nous à la fin du spectacle et nous explique son choix d’enseigner sur une île reculée, son envie d’être loin de la capitale, son intérêt de vivre avec sa famille dans un environnement apaisant. Il nous raconte comment lui et sa femme s’occupent des enfants du village, tous répartis dans seulement deux classes avec huit niveaux différents ! Les cours sont en anglais pour tout le monde, même si la langue pratiquée à la maison reste le Fidjien.

C’est vrai que règne dans ce village une atmosphère particulière. Les enfants sont souriants, curieux, gais. Ils s’amusent facilement avec les nôtres, courent, s’attrapent, jouent à « Chat ». Les habitants nous saluent tous, nous parlent, nous questionnent, nous offrent des fruits. Certains nous invitent même à nous asseoir chez eux et à savourer de la pastèque en leur compagnie. Nous bavardons un moment avec ces gens qui nous font part de leurs habitudes, de leur mode de vie, de leur culture, et encore une fois, nous apprécions ces échanges simples, cette hospitalité envers les étrangers que nous retrouvons régulièrement depuis que nous sommes dans les îles du Pacifique.

 

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13/10/2013 14:07

Levuka

Nous arrivons sur l’île Ovalau et visitons Levuka, l’ancienne capitale des Fidji. Curieusement, avec ses couleurs, ses façades en bois, l’architecture des bâtiments nous fait  penser à un Far West de l’ouest américain.  La ville est paisible, avec ses quelques boutiques, son église, sa jolie bibliothèque. Avec ses nombreuses écoles et pensionnats, elle accueille les écoliers des îles avoisinantes. Nous croisons donc beaucoup d’enfants à Levuka : dans les écoles, sur les terrains de sport, dans les pensionnats. Ils nous saluent avec de grands «  bula ! bula ! ». Les commerçants, essentiellement des Mélanésiens, nous parlent avec une grande gentillesse, touchent la tête blonde de nos enfants… Encore une fois, l’accueil est chaleureux. Et pour agrémenter le tout, nous trouvons un endroit où nous mangeons du poulet-curry pour 10$ fidjiens, soit un total de 4 € environ pour tous les quatre !

 

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19/10/2013 14:03

Suva

Arrivés à Suva, la capitale des Fidji, nous mouillons à quelques milles du port où les cargos accostent. Les bateaux que nous croisons, très souvent des Chinois, sont mal entretenus. Beaucoup restent au mouillage et paraissent presque abandonnés.

A côté de cela, la marina, tout près de l’endroit où nous mouillons, est sympa. Il y a souvent des matchs de rugby ou de cricket projetés sur un grand écran qui attirent des spectateurs prêts à mettre de l’ambiance.

Avec ses 75 000 habitants, Suva est une ville commerçante, avec de nombreux magasins, des centres commerciaux et des petits restaurants. Les Indiens  détiennent les commerces et certains d’entre eux sont très aisés. Cela crée d’ailleurs des tensions avec les Fidjiens. A Suva, les déplacements sont facilités par les nombreux taxis qui vous emmènent partout à petits prix. Un chauffeur de taxi nous fait même une visite guidée de la ville pendant plus d’1H30 pour 10 € !

La capitale, tournée vers la modernité, accueille à l’université du Pacifique sud de nombreux étudiants venant des archipels voisins, (Tonga, Samoa, Vanuatu, Salomon). L’université, très agréable, dans un site verdoyant, avec des locaux modernes, est un contraste entre les Fidji d’hier et de demain.

Mais Suva est encaissé dans les montagnes. Les nuages qui sont retenus par le relief, stagnent au-dessus de la capitale et il y pleut beaucoup. Notre séjour à Suva sera marqué par un temps pluvieux durant les 5 jours où nous y resterons.

 

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21/10/2013 15:02

Beqa, marquée par de belles rencontres

Beqa est une petite île au sud de Suva dans laquelle se trouvent plusieurs villages. Nous mouillons à Vaga Bay, devant un village d’une centaine d’habitants. Pour pouvoir visiter les lieux, nous nous présentons au chef du village et faisons le sevusevu, la cérémonie de bienvenue. C’est là que nous apprenons qu’au mois d’octobre, nous ne sommes que le dixième bateau de l’année à nous arrêter dans ce village. Très vite, les enfants sont attirés par les nôtres et nous nous retrouvons encerclés par une ribambelle de gamins. Les grandes filles emmènent Maude se baigner, tandis que les garçons courent après Raphaël.

Pendant ce temps, un homme ayant été choisi par le chef, nous fait la visite du village. Il n’y a pas grand-chose dans ce village, une quinzaine de maisons et une église, l’école se trouvant dans une autre vallée. Un générateur alimente les habitations en électricité 3 heures par jour, de 18h à 21h. Le reste du temps, les habitants vivent sans électricité. Plusieurs personnes nous demandent des piles pour faire fonctionner des torches qui leur sont utiles la nuit lorsqu’ils se retrouvent plongés dans le noir.

 

Le lendemain, nous retrouvons l’homme de la veille, et comme nous apportons du gasoil pour le générateur, des piles, des vêtements, il nous conduit chez sa sœur qui nous invite à prendre le thé pour nous remercier. Nous sommes accueillis dans une grande salle presque vide, avec seulement un grand tapis en pandanus, des tapas accrochés au mur et quelques photos. Agenouillés parterre, nous prenons le thé, du thé parfumé à la feuille de citronnier, un véritable délice ! Nous bavardons un moment avec sa sœur qui nous montre ses productions artisanales et  nous explique comment elle confectionne ces immenses tapis en pandanus. Pour réaliser une production de 8x5m, elle met environ une quinzaine de jours et se fait payer l’équivalent de 500 €. Les femmes sont toujours actives dans les villages. Elles s’occupent des corvées, des enfants, et produisent de l’artisanat. Ce sont les hommes qui nous interpellent davantage. Certains pêchent et cultivent, mais beaucoup ne font pas grand-chose de leur journée…

Nous partons ensuite dans l’autre village, voir l’école que nous avons très envie de découvrir. Toujours accompagnés du même homme, nous marchons pendant une quarantaine de minutes à travers la végétation généreuse et verdoyante. Le sentier, pas toujours très praticable en cas de pluie, est pourtant utilisé par les enfants dès l’âge de 4-5 ans pour se rendre à l’école.

A notre arrivée, nous sommes présentés aux enseignants qui nous proposent aussitôt de visiter l’école et de découvrir leur classe. Comme dans toutes les écoles des petits villages fidjiens, il y a peu de moyens bien-sûr. Mais celle-ci est bien entretenue, avec quatre professeurs qui assurent la scolarité de 80 élèves, sur 8 niveaux différents. Certains  enfants sont intrigués par notre présence. Ils viennent nous toucher, nous prendre la main, courent  devant nous et entrainent même Raphaël et Maude dans une course poursuite à travers l’école. Aucun bruit dans les classes lorsque nous passons le long des bâtiments, la discipline et le travail semblent être la devise de l’école. Nous sommes même surpris de voir que, pendant les deux jours d’absence de deux des professeurs, ce sont des élèves d’une douzaine d’années qui sont chargés de garder les enfants et de faire régner l’ordre dans la classe. Et cela marche ! Les préadolescents, qui prennent à cœur leur rôle de maître, savent se faire respecter des plus jeunes. Il ne leur faudra pas plus de deux minutes pour réunir les élèves d’une classe, les placer et les faire poser devant mon appareil photo !

 

Lorsque nous retournons au village de Vaga Bay, les habitants, toujours aussi charmants, nous sourient, nous saluent avec de grands « Bula, bula ! ». Une dame nous invite même à prendre le thé dans sa maison. Elle nous présente sa famille, nous pose des questions sur ce que nous faisons et tous ensemble, nous passons un moment à bavarder.

 

L’après-midi, nous avons la visite de l’homme qui nous a conduits à l’école. Comme il  avait très envie de voir à quoi ressemble notre bateau, nous l’accueillons sur Céramaje, accompagné de trois enfants. Evidemment le choc est grand ! Les enfants, qui découvrent en premier le cockpit, remarquent d’entrée l’abondance des fruits que nous avons : les ananas, les bananes, les mangues… Puis, quand ils arrivent dans les chambres des enfants, c’est l’apothéose ! Ils sont comme des petits fous devant tant de jouets ! On a du mal à les faire sortir de la chambre de Raphaël, ils prennent des jouets, se les approprient, les reposent, en choisissent d’autres… C’est seulement au moment où nous posons une boîte de cacahuètes sur la table que nous les voyons réapparaître … En l’espace de cinq minutes, nos invités ont tout englouti !

 

Le soir, un chef de famille avec sa femme et ses quatre enfants, nous invite à diner pour nous remercier de lui avoir apporté des piles. Nous sommes touchés par cette invitation qui a lieu à peine quelques heures après notre première rencontre.

Dans la salle à manger, se trouve une longue nappe posée sur le sol sur laquelle sont entreposés toute sortes de plats.

Pour  nous, invités, le menu est différent. Nous avons droit à des plats typiques des Fidji cuits au four traditionnel. On nous donne aussi un couteau et une fourchette, alors que les autres mangent avec les doigts. Ces différents mets, cuits au feu de bois, notamment les feuilles de taro, le uru et le poisson grillé sont excellents. Au cours du repas, nous avons la surprise de voir la salle se remplir progressivement de gamins, tous attirés par l’une des rares télés du village. Ce soir là, c’est le DVD Scoubidou qui est proposé et les enfants semblent ravis. Lorsque nous terminons notre repas, le chef de famille propose nos restes à leurs quatre enfants et aux copains venus regarder la télé. C’est une acclamation de joie lorsque les plats et l’assiette de Maude arrivent devant leur nez. Ils se jettent tous dessus comme s’ils n’avaient pas mangé depuis huit jours ! A croire que ces plats étaient aussi un délice pour eux ! Et dire que si nous avions tout mangé nous les aurions privés d’un tel régal !

 

Le lendemain, il est temps pour nous de continuer notre route. Nous serions bien restés davantage avec ces gens qui nous ont ouvert leur porte et qui nous ont si bien accueillis. Une escale plus longue aurait sûrement permis de mieux connaitre les autres familles, mais voilà, la saison cyclonique avance à grands pas et nous devons bientôt quitter les Fidji. Nous faisons nos adieux aux gens que nous avons le plus côtoyés tandis que Raphaël et Maude laissent en souvenir de leur passage quelques jouets et DVD en anglais.

 

Au revoir Beqa, on se souviendra longtemps de toi !

 

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27/10/2013 12:38

Natadola et Malolo

Nous mouillons sur la Coral Coast à Natadola, réputée pour être une très belle plage de sable blanc. Malheureusement, le temps très couvert nous empêche de découvrir les magnifiques couleurs de la mer. Sur la plage, se dresse l’Intercontinental, un hôtel de grand luxe avec des lignes ultramodernes. Malgré son luxe froid, l’hôtel reste en harmonie parfaite avec le paysage. L’Intercontinental de Natadola est vraiment une réussite qui a su garder ses distances avec la nature qui l’entoure. Prix de  la suite vue sur mer : 700 € la nuit !

 

Quelques heures plus tard, nous partons pour l’île de Malolo rejoindre quelques bateaux que nous connaissons. Arrivés à la marina de Musket Cove, nous découvrons un superbe site avec de grandes plages de sable blanc, quelques hôtels, et une  marina  très agréable. Quel contraste avec les Fidji que nous connaissons depuis quelques semaines ! Ici, tout est fait pour que le touriste se sente bien. Cadre magnifique, repos assuré, activités nautiques, restaurants de standing… Tout ceci aurait pu nous rebuter, nous, qui fuyons les endroits trop touristiques, trop peuplés. Mais nous avons la chance de découvrir les lieux en fin de saison, où les pluies fréquentes chassent les touristes, et où la plupart des voiliers de passage ont déjà quitté l’endroit pour se rendre en Nouvelle Zélande, au Vanuatu ou en Nouvelle Calédonie.

Nous retrouvons les Jimini Cricket, avec qui les enfants ont beaucoup de plaisir à jouer, les Grainedo (un Freydis comme le nôtre) que l’on a connu aux Marquises, et Rose Noire, un Outremer 55. Les retrouvailles sont conviviales autour de sorties à la piscine ou de barbecues organisés à la marina chaque soir. Mais pour nous, les retrouvailles ne sont que de courte durée puisque nous devons faire nos adieux à ces bateaux qui se dirigent tous  vers la Nouvelle Zélande. En effet, dans quelques jours, nous prendrons une autre direction, celle du Vanuatu.

 

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28/10/2013 11:20

Lautoka

Nous sommes à Lautoka pour faire nos dernières courses avant le Vanuatu et pour nous mettre en règle avec les douaniers en ce qui concerne la sortie du territoire fidjien. Nous comptons mettre entre deux jours et demi et trois jours pour atteindre les îles du Vanuatu. Rendez-vous donc dans quelques jours, dès que nous trouverons de l’internet.