Après une navigation tranquille, nous arrivons à Lobos où nous retrouvons Coridam. A notre grande surprise, Celian, qui est parti bien avant nous, n'est pas au mouillage. Nous supposons que le capitaine a décidé de ne pas s'arrêter pour gagner du temps. En effet, il a une personne à récupérer dans quelques jours à Tenerife et son bateau n'avance pas vite.  Raphaël est un peu déçu de ne pas revoir Priscille avec qui il a passé de bons moments.

Il oublie vite sa peine lorsqu'il se retrouve dans une eau magnifique entouré de poissons. Jean-Franck l'accompagne contempler les fonds marins et tous deux ont la chance de voir passer une jolie raie sous le bateau. Raphaël est tout excité ! Maude, qui regarde cela depuis Céramaje, se demande ce qu'il y a à voir de si palpitant sous l'eau. Elle aimerait vraiment faire partie de cette aventure. Mais l'eau est trop froide, alors elle se contente de pousser des cris de joie depuis le bateau.

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Nous quittons Lobos et partons pour Puerto del Rosario toujours accompagnés de Coridam. En chemin, Christian nous annonce par radio qu'il est en panne de moteur et qu'il va devoir s'arrêter au premier port qu'il croise. Heureusement, le prochain n'est pas loin, et lorsque nous sommes tout près de l'entrée, nous lui proposons d'essayer de le tirer. Finalement, une petite vedette du port se déplace et lui vient en aide jusqu'à un ponton. Nous nous donnons rendez-vous un peu plus loin, dès que la réparation sera faite. 

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Nous partons pour Gran Tarajal et nous allons y rester plus de temps que prévu. Nous mouillons d’abord à côté du port, face à la plage. Mais au bout de 24 heures, notre mouillage trop inconfortable nous pousse à rejoindre Coridam dans le port. L’entrée est difficile. Avec des rafales à 30 nœuds de vent, JF a du mal à manœuvrer le bateau. Heureusement, Christian, aidé de Josiane et d’une anglaise, nous donne un coup de main pour amarrer correctement le bateau. C’est dans ce petit port sans grand confort, offrant juste l’eau et l’électricité, que nous allons rester 3 jours. L’ambiance y est paisible et sympathique et nous profitons d’être à quai pour refaire notre approvisionnement.

Dès que l’on va faire les courses, Maude saute sur l’occasion pour s’entraîner à marcher dans les supermarchés. Là au moins, elle n’est pas gênée par les mouvements incessants du bateau ou le terrain accidenté des plages ! Elle peut arpenter sur un sol bien plat dans les rayons en pouvant même se tenir aux objets ! Quelle aubaine ! Un soir, alors que nous sommes attablés à la terrasse d’un café avec Christian et Josiane, elle nous fait la surprise de déambuler devant nous le rire aux éclats. Ça  y est, Maude marche ! Raphaël, très heureux de voir sa sœur ainsi, joue avec elle, l’appelle pour qu’elle vienne jusqu’à lui, et l’entraîne de plus en plus loin. Ce petit jeu va durer plus d’une heure jusqu’à ce que Maude ne tienne plus sur ses jambes !

Le lendemain, Raphaël fait la connaissance de Jade, une petite fille de 4 ans, naviguant avec ses parents sur un catamaran nommé Colibri. C’est une fillette d’un sacré tempérament qui demande Raphaël en mariage à peine cinq minutes après avoir fait sa connaissance… Malgré ses avances très entreprenantes, Raphaël ne se laisse pas intimider et  passe de bons moments avec elle à regarder Astérix et Shreck sur l’ordinateur ou à courir à s’attraper sur les pontons. Malheureusement, leur rencontre ne sera que de courte durée, puisque Jade repart le jour suivant pour Tenerife.

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