Carnet de voyage

20/06/2013 05:54

navigation dans les Iles sous le Vent

Reprendre la navigation nous demande à tous de retrouver nos marques d’itinérants sur le bateau. Pas si simple que ça après avoir vécu sept mois dans une marina où chacun pouvait sortir du bateau quand bon lui semblait. Lorsque nous nous retrouvons tous les quatre dans cet espace réduit du matin au soir, il faut trouver des solutions pour ne pas empiéter sur l’espace des uns et des autres. Nous demandons aux enfants de jouer davantage dans leur cabine pour éviter le bruit continuel dans le carré. Et pour privilégier les moments calmes, Raphaël doit se plonger dans la lecture, pendant que Maude dessine ou fait des coloriages. C’est Raphaël qui a le plus de mal à s’astreindre à  cette nouvelle organisation. Ayant perdu l’habitude de jouer seul en étant continuellement avec des copains à la marina, il tourne en rond, va voir sa sœur, l’embête et se dispute avec elle. Entre les bagarres, les affronts et les cris de Maude, nous avons vite la tête comme une citrouille !  

Il faut vite réagir si nous ne voulons pas vivre dans un tintamarre perpétuel. Les enfants seront désormais séparés plus fréquemment et auront des activités bien distinctes. Raphaël, qui déborde d’énergie, devra apprendre à la canaliser sans empiéter sur le territoire de sa sœur. JF prend aussi la résolution de passer plus de temps avec son fils et de le responsabiliser dans des activités de « grand ».

 

En quelques jours, les efforts de tout le monde portent leurs fruits et il semblerait que chacun retrouve petit à petit sa place sur Céramaje. Nous voilà prêts à vivre à nouveau six mois de voyage itinérant, rythmé par les navigations, l’école, les rencontres, le tourisme et les activités aquatiques. La destination ? La Nouvelle Calédonie ! 

 

02/07/2013 09:57

Balade dans les îles sous Le Vent

Nous visitons rapidement les Iles sous le Vent, notamment Huahine, Raiatea, Taha’a, en sachant que nous reviendrons les voir prochainement avec de la famille à bord. En effet, Nathalie et Jean-Claude viendront nous rendre visite au mois de juillet et nous avons l’intention de les emmener jusqu’à Bora Bora. Raphaël et Maude sont impatients de retrouver leur tonton et tatie et il ne se passe plus un jour où l’un d’entre eux ne nous parle de leur arrivée !

10/07/2013 05:51

Retour à Moorea

 

Après avoir passé un mois dans les îles sous le Vent, nous retournons à Tahiti chercher Nathalie et Jean-Claude qui viennent passer trois semaines avec nous.

Sitôt arrivés, nous les emmenons à Moorea, où ils pourront récupérer tranquillement du décalage horaire.

La première journée se passe au motu Ahi, en compagnie des raies, murènes et requins.  C’est un Polynésien qui  vient les nourrir tous les jours avec du poisson frais et il fait partager cette expérience avec les gens qui ont envie de passer un moment agréable à admirer cette belle faune marine de près. Il y a beaucoup de courant et nous devons nous tenir fermement à des cordages installés dans l’eau pour ne pas dériver. Le spectacle vaut le coup. Les raies nagent tout près de nous, et les requins, attirés par la nourriture viennent nous frôler.

Le lendemain, nous le passons devant l’hôtel Sofitel de Moorea où nous profitons du joli snorkelling et de la belle plage de Temae.

Les jours suivants, nous nous baladons dans la baie de Cook et la baie d’Opunohu, où nous montons au belvédère en passant par le lycée agricole. Nous revenons pour la troisième fois voir le nourrissage des raies armées en face de l’hôtel des Tipaniers. Là-aussi le spectacle est sympathique. Nous nageons au milieu des raies et requins à pointes noires, qui attendent leur nourriture.

 

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14/07/2013 06:18

Huahine

Il nous faut une douzaine d’heures pour nous rendre à Huahine, c’est pourquoi, pour gagner du temps, nous décidons de naviguer la nuit. C’est une première pour Nathalie et Jean-Claude  qui vont connaître ce qu’est la navigation de nuit. Nous décidons de faire les quarts à trois, Jean-Claude ayant envie de participer. Il ne regrettera pas l’expérience car il aura la chance de rentrer en contact radio avec le capitaine d’un cargo, lui indiquant sa route. Nous savons que l’expérience est rare, en trois ans de navigation, jamais un capitaine de gros navire n’est rentré en contact radio avec nous.

Nous arrivons à Huahine après une navigation plutôt confortable, avec un petit vent de 15 nœuds. Là-bas, nous retrouvons des bateaux-copains qui passent leurs derniers jours en Polynésie française, avant de prendre la direction de la Nouvelle Zélande ou de la Nouvelle Calédonie.

Nous montons sur la colline de Mata Irea, une petite balade facile, avec un point de vue magnifique sur le lagon de Huahine. Nous profitons aussi du Heiva (concours de danses polynésiennes), pour assister au spectacle des danseurs et danseuses de Huahine. Les danses polynésiennes sont toujours aussi agréables à regarder, avec les déhanchés langoureux des femmes, accompagnés par le rythme des basses, des guitares et de l’ukulélé. Mais nous sommes surpris de voir le gabarit des nombreuses femmes en surpoids, qui n’a rien à voir avec les danseuses professionnelles de Tahiti, au physique plus harmonieux.

Le dimanche, nous partons chez Tara dans la baie d’Auea, pour manger de la cuisine locale, cuite dans un four polynésien creusé dans du sable. Nous arrivons trop tard pour assister à la cuisson du ma’a polynésien, mais cela ne nous empêche pas de savourer la cuisine locale, préparée avec de nombreux légumes de Polynésie, des épices et du lait de coco. Tout est un délice et comme nous voulons goûter à tout, notre estomac, peu habitué à de telles portions, devient vite lourd. Alors, pour aider à la digestion, nous optons en fin de repas pour une petite balade le long de la plage.

 

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20/07/2013 06:00

Raiatea

Raiatea aurait été la première île où auraient débarqué les pirogues des anciens Mao’hi (polynésiens). C’est ici que l’on trouve le grand marae dédié au dieu Oro, le dieu de la fertilité et de la guerre.

La ville principale, Uturoa, est la deuxième agglomération de Polynésie française après Papeete. Avec sa banlieue, elle comporte 12 000 habitants.

Raiatea est réputée pour ses nombreuses randonnées dans la végétation luxuriante et pour ses jolies cascades. Dépourvue de plages, elle possède en revanche de nombreux motu (petits îlots) dans le lagon.

 

C’est donc sur ces motu que nous allons mouiller pour profiter des jolies plages désertes. Bien que la plupart soient des motu privés, nous ne rencontrons personne qui nous empêche de débarquer. Nous profitons du motu L’île aux oiseaux avec ses nombreux Bernard l’hermites, du motu Nao Nao où nous pêchons une dizaine de lambis et du motu Tipaemaua où nous amarrons Céramaje aux cocotiers.  

Nous remontons ensuite la rivière Faaroa en annexe où nous avons l’impression de nous enfoncer dans une petite Amazonie. Là-bas, nous rencontrons un paysan qui nous montre sa petite propriété et qui nous donne tout un tas de fruits et légumes moyennant une somme dérisoire.

Nous partons ensuite faire la balade des 3 cascades, que malheureusement nous ne trouverons jamais. Comme souvent en Polynésie, les sentiers de randonnée ne sont pas balisés et si l’on ne demande pas de sérieuses précisions avant l’excursion, on peut facilement rentrer bredouille…

 

Le maraamu, ce vent du sud pouvant souffler plusieurs jours en Polynésie, vient de s’installer dans les îles sous le vent et nous ne pouvons pas continuer notre visite comme prévu. Le vent nous empêche de mouiller à certains endroits et même de débarquer. Il rafraichit sérieusement l’atmosphère, et il arrive qu’en pleine journée on ait besoin de manches longues. Le soleil se fait également timide, c’est donc sous un ciel gris que nous continuons notre avancée dans Raiatea. Nous choisissons même d’écourter notre séjour là-bas, pour nous rendre plus rapidement à Taha’a, cette petite île à deux pas de Raiatea, en espérant être mieux abrités.

 

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23/07/2013 06:25

Taha'a

Tout juste séparée de Raiatea par 5 km de lagon, Taha’a, avec ses 5 000 habitants, est une petite île de 88 km2. C’est sur ce petit bout de terre que l’on cultive les trois quarts de la vanille du territoire et que l’on fait de la perliculture.

Nous nous arrêtons en premier à la ferme perlière CHAMPON pour découvrir la technique de la culture des perles de Tahiti. Mais nous sommes déçus par l’explication sommaire et rapide de la patronne, qui préfère nous attirer vers sa boutique de perles. Nous tombons de haut en voyant les prix des bijoux, qui jusqu’ici en Polynésie nous apparaissaient pourtant intéressants. Certes, les pièces sont belles, avec des perles très régulières, aux innombrables reflets colorés, mais à des tarifs proches des grands joailliers de métropole.

 

Tant pis, ce ne sera donc pas cette fois que nous achèterons des perles de Tahiti, nous nous contenterons juste de les regarder…

 

Nous déposons ensuite Nathalie et Jean-Claude chez Vanilla Tours, pour découvrir l’île de Taha’a avec Alain Plantier, un botaniste arrivé en Polynésie en voilier il y a une quinzaine d’années. La visite avec ce passionné de botanique mérite le détour. Il vous fait découvrir la végétation locale en 4x4 en l’agrémentant de jolis récits et d’anecdotes.

 

Le temps ne s’arrange pas à Taha’a, il y a toujours le maraamu, il pleut et fait même frais. On décide tout de même de changer de mouillage et d’aller au motu Tautau.

Là-bas, malgré le temps gris, nous nous mettons à l’eau pour contempler le joli jardin de corail situé à deux pas du grand hôtel Island & Spa. L’eau très claire nous permet de découvrir des coraux bien conservés au milieu desquels de nombreux petits poissons déambulent. Le spectacle vaut le coup même sans avoir une luminosité éclatante.  

 

Il y a tellement de houle sur le mouillage de Tautau que l’on annule même notre soirée prévue à l’hôtel Island & Spa. Rien qu’à l’idée d’embarquer en pleine nuit dans l'annexe et de nous faire tremper jusqu’aux os par les vagues qui nous arrivent dessus, nous préférons rester sagement sur Céramaje à nous faire secouer au sec...

 

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29/07/2013 06:29

Bora Bora

BORA BORA

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12/08/2013 10:04

Retour à Raiatea pour les appros

Nous revenons à Raiatea faire notre gros approvisionnement avant de quitter la Polynésie française. Nous retrouvons pas mal de bateaux, qui comme nous, se préparent à quitter le territoire français, pour aller vers la Nouvelle Zélande ou la Nouvelle Calédonie.

Nous nous appontons au quai du port des ferries de Uturoa, ce qui est très pratique pour faire l'avitaillement. En deux minutes, nous sommes à proximité de la plupart des commerçants et nous n'avons pas besoin d'utiliser l'annexe. Nous profitons de cette escale pour découvrir la ville principale d'Uturoa que nous n'avons pas eu la possibilité de découvrir lors de nos précédents passages. On y trouve pas mal de magasins, un marché, des shipchandlers pour le bateau, bref, c'est la dernière escale intéressante pour trouver toutes sortes de choses avant notre départ de Polynésie. De plus, les enfants ont des copains à terre alors c'est la belle vie pour tout le monde. Nous sommes tellement bien qu'au lieu d'y passer 3-4 jours, nous y restons 15 jours. Jean-Franck se transforme même en couturier en achetant une machine à coudre et en confectionnant notre nouveau lazy bag. Nous assistons à l'happy hour du vendredi soir de l'Hawaiki Nui, le seul hôtel de luxe de l'île, où des danseurs et musiciens polynésiens viennent montrer leur spectacle. Nous montons au mont Tapioi voir le joli point de vue, nous faisons des pique-niques entre bateaux, des soirées chez les uns et les autres. Bien entendu, c'est toujours dans des moments comme cela qu'il est difficile de partir. Pourtant, un long périple nous attend pour aller jusqu'en Nouvelle Calédonie et si nous voulons arriver avant que la saison cyclonique ne commence (début novembre), il ne faut plus tarder.

 

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14/08/2013 21:14

Départ pour Mopélia (Maupihaa)

Nous partons pour Mopélia (Maupihaa), la dernière île de Polynésie française que nous verrons. Cette île, très isolée,  est habitée seulement par 9 personnes. Un cargo s'y arrête seulement tous les 8 mois, alors les plaisanciers de passage sont les bienvenus. Les habitants, habitués à vivre avec peu de choses, sont contents de voir arriver des voiliers, chargés de nourriture ou de choses à donner. Nous avons prévu pour eux des fruits, du fromage, et quelques affaires qui pourront leur servir.

Là-bas, aucune connexion internet, bien-sûr. Rendez-vous donc aux Tonga dans une vingtaine de jours, notre prochaine étape civilisée, sachant que nous ferons juste avant une escale à Niue, une île perdue au milieu du Pacifique...

17/08/2013 13:13

Mopélia

Page en cours de réalisation

 

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