Carnet de voyage

22/04/2012 23:30

Otoque

Finalement, nous ne restons à Taboga qu’une demi-journée. Nous préférons partir découvrir une île un peu plus au sud que nous ne connaissons pas encore, Otoque.

Sur le trajet, nous avons la chance de voir un ban de dauphins qui vient jouer un moment à l’avant de notre bateau. Nous les acclamons de toute voix pour qu’ils nous entendent et restent le plus longtemps possible avec nous. Ce joli spectacle ravit tout le monde et  les enfants n’en perdent pas une miette.

L’île d’Otoque est un endroit tranquille, sans touristes, dans laquelle se trouvent deux villages. Nous mouillons en premier lieu près d’une plage de sable noir, où les rouleaux à proximité du bord, nous empêchent de débarquer en annexe. Raphaël, papa et maman qui sont allés à la nage sur cette plage, se souviendront longtemps de cet endroit, tant ils se sont fait rouler par les vagues. Raphaël en a même perdu son masque et maman le tuba qu’elle avait dans sa bouche !!!  Notre pauvre Raphaël est choqué par ce qu’il vient de vivre. Se faire rouler ainsi par les vagues est une expérience qu’il n’est pas prêt d’oublier…

 

Sur le premier village d’Otoque (Otoque Ouest), nous sommes accueillis par un vieux monsieur qui nous fait faire la visite. Il nous explique que peu de gens vivent ici, seulement une trentaine, et dont la plupart travaillent sur Panama City. L’école est désaffectée, et les quelques enfants du village doivent se rendre au village voisin pour étudier. Les gens sont gentils ici, ils nous saluent, nous demandent d’où nous venons et nous offrent même quelques fruits.

 

Le lendemain, nous partons à pied à la découverte du deuxième village. Nous traversons une forêt riche en manguiers, bananiers et cocotiers. La balade, par ses nombreuses pentes raides, nous assoiffe rapidement, et notre premier réflexe en arrivant au village est de trouver un bar où se désaltérer. Mais à cette heure-ci, nous trouvons le seul café du village fermé. Une fillette va gentiment chercher la responsable qui arrive quelques instants plus tard pour ouvrir sa boutique spécialement pour nous. Comme Raphaël et Maude aimeraient savourer autre chose que de la bière, une dame propose gentiment d’aller acheter dans une épicerie de l’eau fraîche pour les enfants. Ici aussi les gens sont gentils et serviables, et nous apprécions ces petits gestes chaleureux. A Otoque Est, l’ambiance est différente. Nous sommes plongés dans une atmosphère musicale qui envahit tout le village. La jeunesse est plus nombreuse que dans le village voisin et l’école accueille 65 élèves. Sur notre chemin, nous croisons des enfants en train de jouer avec un rien, des pêcheurs qui débarquent sur la plage, des personnes qui discutent sur le pas de la porte. Les gens paraissent ici vraiment décontractés.

 

Mais il est temps pour nous de partir et de retourner dans le tumulte de la capitale. Nous devons récupérer à Panama City le matériel commandé aux Etats Unis, et nous espérons que ce sera bel et bien la dernière fois que nous mettrons les pieds dans la capitale avant notre départ pour les Galápagos .

 

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