Notre escale à Panama city est un passage obligé pour finir de préparer notre départ pour la Polynésie. Nous devons faire notre approvisionnement de frais, acheter quelques affaires pour les enfants et le bateau, car une fois partis, nous ne trouverons plus grand-chose avant Tahiti, c'est-à-dire pas avant le mois d’août.

Notre mouillage à Las Brisas de Amador n’est pas extraordinaire, nous devons faire de l’équilibre sur des marches glissantes pour débarquer de notre annexe, nous ne pouvons pas nous baigner car l’eau est sale, et qui dit eau sale, dit, pas de dessalinisateur ! Nous passons donc 6 jours à économiser nos 250 litres d’eau, soit 40 litres par jour pour tous les six ! Inutile de dire que dans ces conditions, on doit se passer de douche…

Pour aller faire les courses, nous devons prendre des taxis qui nous emmènent dans de gros centres commerciaux au centre de Panama city. Si nous ne négocions pas le prix avant, les chauffeurs de taxi peuvent nous demander 2 à 3 fois le prix normal. Pour avoir des informations, c’est la croix et la bannière, les gens nous répondent de façon évasive et il faut vraiment insister pour obtenir ce que l’on veut. Nous passons donc beaucoup plus de temps que prévu à faire nos affaires, car perdus dans cette grande ville, tout paraît compliqué. Heureusement, des Francophones déjà ancrés à Panama city depuis un certain temps, nous donnent des infos, des conseils précieux et grâce à eux, petit à petit, nous trouvons nos marques.

Cependant, le problème de la latte persiste. Comme sur Panama on n’en trouve pas, JF se met en relation avec une personne vivant aux Etats-Unis qui pourrait en faire venir une de là-bas. Mais là encore, on va mettre plus d’une semaine à obtenir les infos que l’on veut. Notre interlocutrice est incapable de nous donner le prix exact et de connaître le véritable délai.

Nous saturons vraiment de la situation, et nous profitons du week-end pour aller nous changer les idées sur l’île de Taboga. Là, nous pourrons au moins nous baigner et refaire le plein d’eau.

Une bonne nouvelle tout de même, la machine à laver remarche grâce aux pièces que mes parents nous ont apportées de France !

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