Les échanges de mails entre les Etats-Unis et nous-mêmes prennent une semaine de plus, tout ceci pour arriver à la conclusion que nous devons compter une dizaine de jours pour fabriquer et faire venir la latte au Panama. Papa, qui trouve le temps long à attendre, et qui commence à ne plus avoir trop confiance en notre interlocutrice américaine, propose de se lancer dans la fabrication de la latte. Il part avec JF à la recherche de magasins susceptibles de vendre de la résine polyester et des bandelettes de fibres de verre. Après avoir passé plusieurs jours à chercher, ils reviennent avec le matériel nécessaire et font un essai sur un échantillon. Le résultat n’est pas parfait, certes, mais il semblerait qu’avec un matériel un peu plus approprié, la finition pourrait être améliorée. La fabrication de la latte n’est donc pas impossible, elle peut même devenir une solution de repli au cas où les délais de livraison ne seraient pas respectés.

Entre temps, nous retrouvons les Perséides qui sont de retour à Panama city pour réparer leur moteur, et les Visiteur qui viennent de traverser le canal. Les retrouvailles entre les trois bateaux sont conviviales et Raphaël, content de retrouver Léa, passe une grande partie de l’après-midi à faire de la trottinette avec elle.

Préférant être dans un endroit plus agréable pour attendre l’arrivée de la latte, nous disons au revoir à nos bateaux amis et partons une semaine dans les îles Perlas.